La première partie traitera des relations entre l’économie et la décroissance étant entendu que nous évoluons sur une planète aux ressources matérielles et énergétiques limitées. Cet énoncé simple mais étranger à la plupart des analyses économiques énonce la domination des lois physiques sur celles économiques reliées à l’activité humaine. Ce faisant ces lois physiques propulsent de nouveaux indicateurs au-devant de la scène des alternatives. Parmi ces derniers, l’empreinte écologique et le jour du dépassement constituent des références aussi universelles que planétaires. Quant aux indices de développement humain et aux indicateurs classiques, tel le Produit Intérieur Brut, ils confortent eux aussi les thèses de la décroissance. En objectivant nos pratiques de consommation ces indicateurs ouvrent la voie à la responsabilité individuelle et à la reprise en main de notre destin collectif. La seconde partie traitera notamment de la galaxie des travaux pratiques qui gravitent autour du thème de la décroissance. Du revenu de base au revenu maximum, des monnaies locales à la monnaie temps, de la théorie relative de la monnaie aux quotas de consommation, de la dotation inconditionnelle d’autonomie aux monnaies fondantes, mais aussi les banques du temps et l’impôt temps. Beaucoup d’innovations et autant de travaux méconnus. Ces voies de recherche permettent pourtant de tracer les contours d’une production et d’une consommation soutenables pour le bien vivre de notre génération et celui des générations futures.
Conférence du 31 octobre 2019 à Villeurbanne, organisé par l’Association pour la promotion du débat citoyen, avec Vincent Bruyère, DESS de développement culturel, co-auteur de “Six chemins pour une décroissance solidaire”, conseiller info énergie auprès des particuliers.